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A SINGLE MAN de Tom Ford. Sortie le 24 février 2010

A Single Man est un film particulier. Première réalisation du couturier Tom Ford, le film détonne par ses prises de plan et j'avoue ne pas avoir été enthousiaste concernant la façon de filmer de Tom Ford : successions de gros plans et différentes teintes (passage de couleurs grisées aux vives). Cette mise en scène donne au film une ambiance très particulière qui met parfois mal à l'aise surtout que le sujet du film n’est pas hilarant. L'histoire se déroule en 1962 à Los Angeles. Colin Firth incarne un professeur d'Université, George Falconer, qui a perdu son compagnon de 16 ans, Jim, dans un accident de voiture. Les mois passent mais il ne s'en remet pas. Un matin il se réveille avec l'intention de se suicider. Le spectateur suit alors ce personnage au cours d'une série d'évènements et de flashs back. Je le reconnais, les acteurs sont doués. Colin Firth a reçu pour ce rôle le prix d'interprétation masculine à la Mostra de Venise. Julianne Moore n'apparaît que 10 minutes dans le film mais donne à son personnage un poids et une importance non négligeable. Quant à Nicholas Hoult, que de chemin parcouru depuis Pour un garçon et les deux premières saisons de Skins. Dans ce film, il joue lui aussi avec justesse. Cependant, sa relation assez particulière avec le personnage de Colin Firth dans le film est étrange. On ne sait pas réellement ce qu'il veut obtenir. Du coup, le malaise s'installe. Je suis donc ressortie de la salle mitigée, sans réellement savoir moi-même ce que je pensais du film. par Aude

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BROTHERS de Jim Sheridan. Sortie le 3 février 2010

Sam (Tobey Maguire) et Tommy (Jake Gyllenhaal) sont frères. Sam à tout du fils modèle, sportif, marié et père de deux enfants, il suit la carrière militaire de son père alors que Tommy est plus instable. Sam doit partir en Afghanistan, et demande à Tommy, tout juste sorti de prison, de s’occuper de sa famille.
Le réalisateur traître de nombreux sujets propres à l’Amérique d’aujourd’hui : la famille déchirée, le traumatisme du soldat, l’incompréhension de la guerre. De nombreux films s’attardent sur cet aspect, mais Jim Sheridan se concentre plus sur les relations entre les personnages : comment oublier après la mort, comment recommencer sa vie, comment pardonner. Jim Sheridan ne tombe jamais dans le pathos et les évolutions tragiques des personnages sont justes. Tobey Maguire est bluffant dans le rôle du soldat brisé par la guerre qui perd tous ses repères. Jake Gyllenhaal est parfait dans la peau du frère rebelle qui apprend à devenir responsable. Natalie Portman, sublime comme mère et femme qui fera tout pour ne pas sombrer. Son rôle sert d’élément essentiel à l’évolution des deux personnages masculins qui vont littéralement changer de rôle. Ce qui s’annonçait donc comme un simple triangle amoureux va donc bien plus loin que ça. par Fabrice

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LE LIVRE D’ELI de Albert Hughes. Sortie le 20 janvier 2010

Dans un monde d’après guerre, un homme, Eli, s’attribue une mission, celle de protéger un livre et de l’amener là où la foi le guide. Il traverse alors un Amérique ravagée, où sévissent des bandes criminelles et où les gens sont parfois amener à se manger entre eux…
S’inscrivant dans la tendance récente des récits post-apocalyptiques (2012, Je suis une légende, La Route,…), Le Livre d’Eli s’en démarque toutefois, notamment par son caractère plus spirituel. Les frères Hugues (From Hell) sont à la réalisation et ils se sont particulièrement attachés à soigner la narration, sans fioriture, ainsi que l’image. En effet, la photographie est impressionnante et tu as le sentiment de te trouver face à un véritable tableau d’artiste à chaque plan.
Denzel Washington, objectivement (c’est-à-dire en essayant de mettre de coté mon adulation pour l’un des meilleurs acteurs de l’Histoire du cinéma), interprète en sobriété et brillamment le rôle d’Eli, un des rares survivants d’une guerre ayant anéanti le monde tel qu’on le connait. Eli doit traverser le pays en protégeant un livre, dernier exemplaire du plus grand « best-seller » de tout les temps.
Ainsi Le Livre d’Eli est un conte à l’intrigue sobre et entrainante, ponctué de rares et intenses scènes de combat très bien filmées, où tu es plongé dans une atmosphère sombre et où l’on retrouve une galerie de personnages singuliers. Un conseil : ne tentez pas la phrase habituelle, « je peux deviner la fin,… ». En effet, le script est plus intelligent que ce que l’on peut penser à priori, et même durant la projection, on est surpris par la finalité et sa finesse.
Enfin, comment ne pas parler de la réflexion que propose ce film. La religion est-elle une arme puissante et parfois destructrice ou au contraire une source de force et de respect? par Erwan

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GAINSBOURG de Joann Sfar. Sortie le 20 janvier 2010

L’auteur de bande-dessinée Joann Sfar nous dresse un portait très imagé (qu’il nomme d’ailleurs « conte ») de la vie de l’homme à la tête de chou. De son enfance, sous la Seconde Guerre Mondiale, jusqu’à la fin de sa vie, Gainsbourg est accompagné, dans le film, d’un double caricatural et onirique de lui-même qui le guidera dans les grandes étapes de son histoire.
Le scénario s’attarde plus sur les histoires d’amour de Gainsbourg que sur sa musique, et passe sous silence ses talents de cinéaste. Mais il nous plonge pendant 2h30 dans un fascinant défilé de figures emblématiques : Boris Vian, Brigitte Bardot, Juliette Gréco, Jane Birkin …
Ce film est une satisfaction pour les yeux et un délice pour les oreilles. On sent que l’auteur a un sens poussé de l’esthétique, et nous ne sommes pas assaillis de chansons de Gainsbourg tout au long du film, mais quelques unes seulement sont disséminées très justement par ci par là.
On se fait une joie de comparer les acteurs avec les personnages « originaux ». Eric Elmosnino est tout simplement épatant en Gainsbourg, de son physique jusqu’à sa voix en passant par sa posture et son jeu. Laetitia Casta imite à la perfection l’accentuation traînante de BB. Et la regrettée Lucy Gordon nous fait complètement oublier que sa ressemblance avec Birkin n’est pas frappante. Il n’y a guère que Sara Forestier qui ne convainc pas du tout dans son rôle de France Gall.
Ce film réussit entièrement son pari de rester dans la lignée des biopics français (après La Môme et Coluche, l’histoire d’un mec), et nous fait passer un délicieux moment en compagnie de Serge Gainsbourg. Des connaissances sur la vie du chanteur sont cependant préférables avant d’aller voir le film sous peine d’être vite perdu, car les noms des personnages ne sont quasiment jamais cités. par Anne-Florence

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UNE PETITE ZONE DE TURBULENCES de Alfred Lot. Sortie le 13 janvier 2010

Jean-Pierre, jeune retraité, hypocondriaque, se croit atteint d’un cancer. Il a une vie rangée et monotone. Sa femme, Anne, le trompe avec un ancien collègue de travail. Il a deux enfants, qui ne correspondent pas à sa « norme », compte-tenu qu’il est bourré de principes. En effet, son fils Mathieu est homosexuel et sa fille Cathie est divorcée, maman d’un petit garçon de 5 ans qui est d’ailleurs le seul à réussir à émouvoir son Papi. Sa fille vient lui apprendre qu’elle désire se marier avec Philippe, l’homme avec qui elle vit actuellement, qui ne correspond pas non plus au standing attendu par Jean-Pierre puisque Philippe n’a pas un niveau d’études suffisant.
Tous ces principes finissent pas faire oublier à Jean-Pierre que ce ne sont pas le niveau des études, le mariage ou la composition du couple qui font l’essence des gens.
Heureusement, le fait de découvrir qu’il n’est pas malade physiquement finira par le réveiller et lui rappeler l’essentiel : aimer les personnes telles qu’elles sont sans a priori et préjugés.
Quelques bonnes répliques qui tombent justes mais des longueurs qui peuvent décourager. La mise en scène est un peu lente mais l’histoire pleine de rebondissements permet de passer un agréable dimanche pluvieux. Heureusement, la fin du film est un peu plus rapide avec quelques situations cocasses qui rompent avec la convenance du début de l’histoire de cette famille. Quant aux acteurs : Michel Blanc et Miou-Miou tirent leur épingle du jeu et portent le film sur leurs épaules. par Clément M.

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MR. NOBODY de Jaco van Dormael. Sortie le 13 janvier 2010

Le scénario a été travaillé pendant 7 ans et on comprend pourquoi. Le passé se mêle à un présent futuriste pour mettre en évidence l’importance des notions de choix et de temps. L’idée de cette histoire naît d’un court-métrage que Jaco van Dormael a réalisé en 1982 sur le thème de base du film : un enfant qui se retrouve tiraillé entre son père et sa mère sur un quai de gare. Ironie du sort, au même moment sortent deux films traitant du même thème et le projet de van Dormael est remis en question. Cela a donc été l’occasion d’élaborer cette histoire compliquée aux ramifications qui dépassent l’entendement. L’auteur a voulu « faire sentir ce gouffre né de l’infinité des possibilités » comme il le dit lui-même, et en cela, l’œuvre est réussie. On y découvre comment des choix paraissant anodins peuvent déterminer le cours d’une existence. C’est aussi cela qui agace de nombreux spectateurs. A la fin du film, on n’y comprend plus rien. A noter pourtant une esthétique remarquable pour une production européenne. S’ajoute à la beauté du film un jeu d’acteurs époustouflant. Comment ne pas être bouleversé par l’étrange comportement d’Elise, incarnée à merveille par Sarah Polley. Ce film est également l’occasion retrouver l’excellent Diane Kruger et de découvrir de jeunes acteurs prometteurs comme Toby Regbo, dont on entendra certainement bientôt parler. Pour finir je ne vais pas oublier mesdemoiselles de terminer par citer Jared Leto, une autre bonne raison d’aller voir ce film. par Rachel

invictus

INVICTUS de Clint Eastwood. Sortie le 13 janvier 2010

Pas de doute, un Clint Eastwood peut difficilement décevoir. C'est vrai, les plans sont académiques mais qu'importe, car ce film m'a beaucoup touchée. En effet, la sobriété n'empêche pas de ressentir l'émotion qui s'en dégage. Ici, Clint Eastwood renoue avec le style épique qu'il avait utilisé pour ses deux films sur la Seconde Guerre Mondiale. La différence est que pour Invictus, le combat se déroule sur le terrain et pendant des matchs de rugby. Dans un pays dévasté par l'Apartheid, ce sport devient un symbole d'unité nationale et de solidarité. La notion d'arc-en-ciel est mise en exergue et on peut le dire, le personnage de Gran Torino est mis au placard. Dans Invictus, les bons sentiments et la noblesse des propos règnent.
Dès le premier plan du film, Clint Eastwood présente les deux visages de l'Afrique du Sud : les enfants noirs des bidonvilles et les Afrikaners qui vivent dans les beaux quartiers : une situation très propice à la haine. Pourtant, ces gens aux couleurs différentes vont s'unir pour supporter une seule équipe de rugby. Mais parlons casting : Morgan Freeman est absolument épatant. Il reprend l'intonation de la voix de Nelson Mandela, son accent si particulier, son sourire et même son regard. Matt Damon s'en sort aussi avec les honneurs mais face à l'interprétation de Morgan Freeman, il est bien difficile de se faire une vraie place. Il joue néanmoins avec brio et justesse le rôle de François Pienaar, capitaine de l'équipe de rugby des Springboks d'abord détestée par les Sud Africains de couleur car symbole de l'Apartheid. Le match de la finale de la Coupe du Monde que l'on voit à la fin du film fait frissonner le spectateur tant l'émotion de tout un peuple est bien représentée. D'ailleurs, il est bien rare de voir au cinéma des matchs si bien mis en scène. Dernière précision : le film a été entièrement tourné en Afrique du Sud et la plupart du temps sur les lieux réels où les évènements se sont déroulés. par Aude

siffleur

LE SIFFLEUR de Philippe Lefebvre . Sortie le 06 janvier 2010

Armand coule une préretraite dorée sous le soleil de la Côte d’Azur entre sa boutique de prêt à porter, sa femme chérie et son restaurant préféré où il déjeune tous les midis. Il a sa table avec vue sur mer, il s’isole, il s’évade et rêve. Un jour, un promoteur décide d’acheter le restaurant afin de faire construire un immense complexe hôtelier. Armand décide alors de s’inventer un frère jumeau, Maurice le Siffleur, qui va défier toute la mafia et les petits trafiquants de la Côte.
Le Siffleur est une comédie française composée de dialogues rigolos. Les acteurs jouent bien et font rire : Thierry Lhermitte en promoteur véreux, François Berléand qui soudainement se rebelle, Virginie Efira en blonde pas si idiote que ca, Clémentine Célarié en grande dragueuse d’hommes. Le Siffleur se concentre sur la personnalité d’Armand qui du jour au lendemain décide d’arrêter de se faire marcher sur les pieds. Un cliché s’en dégage également : la mafia de la Côte qui frime dans des belles voitures avec des hommes toujours entourées de belles filles, qui tentent d’obtenir tout ce qu’elles veulent par l’argent. Ce film est un bon moment de divertissement en famille ou entre amis. par Sarah

agora

AGORA de Alejandro Amenábar . Sortie le 30 Décembre 2009

Grâce à Agora, on retrouve avec joie la talentueuse Rachel Weisz qui incarne ici la philosophe Hypatie. Ce film a pu bénéficier d’un confortable budget de 71 millions de dollars, ce qui a permis de créer des effets visuels qui sont impressionnants. Sous nos yeux, l’Alexandrie Antique renait. A cela s’ajoute la très belle mise en scène du réalisateur espagnol Amenábar : tantôt sa caméra serpente les rues d’Alexandrie filmant la coexistence de la richesse et de la pauvreté de la plèbe, tantôt il survole la cité égyptienne jusqu’à des altitudes hors de l’atmosphère.
Agora est plus qu’un péplum, très à la mode depuis Gladiator. En effet, Agora s’inspire de la philosophe et astronome Hypatie qui étudie le système solaire et tente d’en découvrir les lois. On suit ses réflexions et ses cours en parallèle avec les évènements religieux qui tiraillent Alexandrie : d’importantes tensions naissent : païens vs chrétiens, chrétiens vs juifs, religieux vs scientifiques. Ces clivages créent des clivages sur la place publique (d’où le titre du film, Agora, lieu de rassemblement dans la Grèce antique). Rachel Weisz est parfaite dans son interprétation et correspond à l’idée que l’on se fait des muses de l’Antiquité. La critique que l’on peut faire est que le film n’évite pas quelques erreurs historiques. Mais, même si un triangle amoureux est créé, il ne tombe pas dans l’eau de rose et le film conserve son but premier. par Aude

accident

ACCIDENT de Soi Cheang. Sortie le 30 Décembre 2009

Les critiques se sont faites élogieuses pour Accident, produit par le célèbre Johnnie To et réalisé par Soi Cheang, lors de sa projection à la Mostra de Venise 2009, vantant un travail d’écriture précis et efficace. Accident était donc un film à voir. Comme il n’est pas distribué à grande échelle, il doit se contenter des petites salles.
L’intrigue est sombre pour un thriller psychologique au scénario prometteur. Le chef d’une équipe d’assassins professionnels spécialisés dans le maquillage de leurs crimes en accidents se met à douter de la mort de sa propre femme … dans un « accident » de voiture. Les scènes où les assassins entrent en action suivent un déroulement intelligent et posent la question des enchaînements de circonstances fatales tout comme l’a fait Destination finale. Ce sont les décès successifs des membres de l’équipe qui jettent le personnage principal dans une quête de vérité se transformant en délire paranoïaque. Mise sur écoute et filature sur fond de musique inquiétante, tous les éléments sont réunis pour tenir le spectateur en haleine.
Pourtant, la salle ne paraît pas conquise. La sauce ne prend pas. Le film manque de rythme. L’intensité attendue par un tel scénario n’est pas au rendez-vous. La confusion dans laquelle sombre le personnage laisse le spectateur de marbre et la scène finale s’écroule dans un dénouement sans surprise.
Si les films asiatiques ont souvent pour réputation d’inspirer les grandes productions hollywoodiennes, comme par exemple The Ring, Infernal Affairs ou encore Dark Water on peut penser qu’Accident n’est certes pas un grand succès populaire mais qu’il a pour mérite d’offrir un cinéma différent et original. par Rachel

esther

ESTHER de Jaume Collet-Serra. Sortie le 30 Décembre 2009

Malgré une campagne de marketing honorable avec de nombreuses affiches dans les lieux publics, ainsi que des bandes annonces facile d’accès, Esther ne faisait franchement pas envie. Pourquoi ? Parce que la bande annonce du film donnait l’impression d’utiliser à outrance le cliché d’un film d’horreur : un enfant possédé en personnage principal. En effet, les passionnés de films d’horreur se souviennent du film La Malédiction sorti en 2006 et qui avait lui aussi pour personnage principal un enfant possédé.
Mais venons-en au film Esther pour ce qu’il est. La première demi-heure est bien maitrisée mais classique. Les parents adoptent un enfant à l’orphelinat pour remplacer un bébé perdu lors d’une fausse couche. Cependant, Esther est un bon film d’horreur. En effet, tout l’intérêt de ce film réside dans deux faits essentiels au genre : le suspens du secret d’Esther qui est savamment entretenu (et croyez moi, la fin n’est absolument pas envisageable) ; et dans un second temps, la maitrise du réalisateur à jouer des spectateurs comme de simple marionnettes, arrivant à nous faire sursauter en un clin d’œil. Parfois, on en arrive à rigoler de notre peur tellement la maitrise est là. Il faut dire que le réalisateur n’est pas à son premier coup d’essai puisqu’il a déjà réalisé La Maison de cire. Esther reste donc une bonne surprise et un bon film du genre qui mérite d’être regardé par tous les fans de films d’horreur. par Alexis


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REC 2 de Jaume Balagueró. Sortie le 23 Décembre 2009

A la sortie de REC 2, tout le monde se demandait si la suite allait être à la hauteur du premier film ? Est-ce une suite à but purement lucratif ?
Le scénario n’est pas bien compliqué puisqu’il se situe dans le même lieu que le premier film, à Madrid, et dans le même immeuble . Seule différence : cette fois-ci ce ne sont pas des pompiers qui sont sur place mais des policiers. Durant les premières minutes, on reste septique mais ce sentiment est très vite refoulé puisqu’il n’y a aucun temps mort et que les deux réalisateurs ont encore cette formidable capacité : l’art d’une mise en scène qui nous fait angoisser. Ils réussissent à merveille à nous mettre mal à l’aise. D’ailleurs, cette sensation assez malsaine est continue jusqu’à la dernière seconde du film. REC 2 reste donc une bonne suite bien angoissante qui mérite un visionnage nocturne mais qui ne deviendra probablement pas culte comme le premier film qui avait comme point fort une nouveauté : l’effet de la caméra. par Alexis


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PAS SI SIMPLE de Nancy Mayers. Sortie le 23 Décembre 2009

Pas Si Simple raconte l'histoire d'un couple divorcé depuis 10 ans et qui se redécouvre. L'ex-mari, remarié, devient l'amant de son ex-femme. Sauf que l'ex-femme fait la connaissance d'un autre homme divorcé. Pas si simple cette histoire !
Pas si simple est une comédie romantique respirant la bonne humeur. Un divertissement plein de fraîcheur, drôle et espiègle à la fois. Bien qu'elle soit quelque peu prévisible et a le désavantage de ne surprendre personne, l'histoire se révèle attachante. Bref, une comédie romantique menée par le talent de Meryl Streep qui est comme à son habitude au sommet de son interprétation. Un très bon moment passé en sa compagnie qui comme toujours donne au film cet aspect vif et pétillant. On ne peut que remercier la réalisatrice Nancy Meyers pour ce grand moment de fous rires. Pas Si Simple est donc une comédie américaine typique, sans prétentions, mais qui a le mérite de s'appuyer sur un bon casting. par Virginie


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