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chats

LES CHATS PERSANS de Bahman Ghobadi. Sortie le 23 Décembre 2009

Faire de la musique en Iran peut relever de la lutte acharnée. Si le film révèle un monstre étatique omniprésent, on ressent pourtant un certain optimisme en le regardant. La jeunesse se lève avec courage, allant au-devant de risques considérables pour faire porter sa voix dans un pays totalitaire. Les Chats persans, 5ème film de Bahman Ghobadi, témoigne de l’énergie du désespoir dont font preuve ceux qui osent défier les règles de la toute puissante République Islamique.
Le film déjoue la censure et relate le combat mené par un groupe de jeunes musiciens underground pour faire la musique qu’ils aiment. On suit leur périple et on se retrouve littéralement transporté (en mobylette) de cave en cave, dans une sorte de cache-cache avec des autorités invisibles mais toujours présentes. Tourné en 17 jours, sans autorisation et avec le minimum de moyens, il n’était pas question de faire une œuvre artistique mais bien de livrer à la face du monde une situation oppressante et intenable.
Ce film est aussi le dernier que Ghobadi réalise sur sa terre d’origine pour le moment. Emprisonné lorsqu’il a voulu y retourner, il est conscient que Les Chats persans résonne comme un cri sorti du fond du cœur de nombreux iraniens. Mais ce ne sera pas le dernier car on compte bien sur Ghobadi pour récidiver en nous offrant encore plus de sa rage et de sa volonté. par Rachel


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AVATAR de James Cameron. Sortie le 16 Décembre 2009

Jake, un ex-soldat paraplégique, est recruté pour remplacer son défunt frère jumeau sur la planète Pandora où vivent les Na'vis, des créatures de trois mètres de haut, à la peau bleue et aux yeux en amandes. Jake se retrouve alors transformé en Na'vis grâce à une expérience génétique qui mixe leur ADN à celui des humains. Il a pour mission de gagner la confiance de ce peuple pour l'amener à se relocaliser afin que les hommes puissent exploiter les gisements miniers prodigieux qui reposent sur leurs terres. Mais tout va basculer lorsque Neytiri, une Na'vi sauve la vie de Jake…
A l'origine les grosses productions américaines de ce genre ne me plaisent guère mais étant donné qu'il s'agit de James Cameron je me devais d'aller voir ce film qui est en plus diffusé en 3D.
Mon verdict : ce film est une pure merveille graphique. L'effet 3D est visuellement incroyable et en tant que spectatrice j'ai été éblouie par cette nouvelle révolution.
Mon point noir : une petite déception au niveau du scénario qui manque cruellement d'épaisseur avec une histoire d'amour entre un humain et un avatar un peu cliché et la caricature trop exagérée du général américain. Néanmoins on ne s'ennuie guère durant les 2h40 du film grâce aux décors et à l'importance accordée au moindre détail, résultat de plus d'une décennie d'écriture et de recherches qui justifient un budget délirant.
Le film, numéro un des films à voir au cinéma d'après les spectateurs, se classe déjà comme l'un des chefs d'œuvres dans le genre. A voir absolument en 3D. par Charlotte

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LE RUBAN BLANC de Michael Haneke. Sortie le 21 Octobre 2009

Haneke ne nous surprend pas en offrant avec son Ruban Blanc un film au scénario et à la mise en scène originale.
Bien loin de Funny Games US où l’on se sent pris à la gorge, le film s’installe ici dans un cadre froid et sans émotion imagé par un habillage noir et blanc. Le spectateur assiste avec distance à des actes de violence quotidienne, qu’elle soit verbale, physique ou morale, dans une petite communauté villageoise allemande. Enfants ou adultes, villageois ou riches propriétaires, tous sont comme des êtres tourmentés dans cet univers clos. La violence, bien qu’omniprésente, semble cependant minimisée par rapport aux incidents qui jalonnent le film. Les coupables n’en sont jamais désignés, comme pour dire qu’aucun n’est totalement « blanc ».
Mais les énigmes sans solution sont un choix et Haneke l’assume comme dans beaucoup de ses réalisations. D’ailleurs, même s’il avoue s’intéresser à l’enfance, ce n’est pas la sienne qu’il raconte ici. Le film se déroule en Allemagne. Haneke est Autrichien. Il dépeint la violence ordinaire au sein de familles protestantes du début du 20ème siècle. Lui, a grandit cajolé par une mère et une tante aux petits soins. L’œuvre est donc à observer avec une certaine distance, comme l’a fait son auteur. La mise en scène laisse une pleine liberté de jugement au spectateur tout en donnant cependant de subtiles indications pour l’aider dans sa réflexion. En le remettant dans le contexte historique par exemple, on peut se demander s’il n’a pas voulu aborder cette intrigue comme un prélude aux crimes commis en Europe quelques années plus tard. par Rachel


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NEW MOON, de Chris Weitz. Sortie le 18 Novembre 2009

Tentation, le deuxième volet tant attendu de la saga Twilight nous raconte la manière dont Bella est abandonnée par Edward, le vampire qu'elle aime passionnément. Elle tisse alors une amitié avec Jacob, un jeune indien… qui s'avère être un loup garou. Une histoire très fantasque mais qui nous rappelle la merveilleuse idylle entre un Roméo et une Juliette d'un style vampirique.
Ce deuxième volet a été réalisé par Chris Weitz qui a plus osé que Catherine Hardwicke (la réalisatrice du premier volet, Fascination) sur les effets spéciaux. Cependant et malgré une adaptation très fidèle au livre, le scénario est un des plus gros point faible du film. En effet, la mise en scène des romans de Stéphanie Meyer est plus difficile qu'il n'en paraît. L'histoire de Bella Swan n'est que très peu adaptable au cinéma par sa monotonie. Le film ne peut d'ailleurs pas se rattraper sur le coté « action », en vue de la passivité des sangsues et de loups garou inoffensifs. Et malgré tout le mal qu'on finira par en dire, ce deuxième volet reste très apprécié des inconditionnels des œuvres de Stéphanie Meyer : dès son premier jour, il fait une meilleure performance que Spider Man ou Harry Potter 2. par Btissam

Tentation est probablement le meilleur des pires films d’adolescents et surtout d’adolescentes. L’histoire est terriblement lente et très niaise. On se lasse très vite des regards faussement langoureux des 2 acteurs principaux : Robert Pattinson en Edward et Kristen Stewart en Bella. Robert Pattinson nous livre probablement dans ce film l’une de ses pires prestations. Son regard, sa façon de parler, sa posture : tout a le chic d’énerver le spectateur. Quant à Kristen Stewart, on a l’impression qu’elle s’embête littéralement et qu’elle se demande même ce qu’elle fait là, au milieu de toute cette furie vampirique. Il faut aussi reconnaître qu’ils ne sont pas aidés par les dialogues. Plus niais, on meurt !
Seul moment à peu près intéressant du film : le passage face aux Volturis. La petite Dakota Fanning, qui n’apparaît que quelques minutes et dit seulement quelques phrases, relègue directement au placard les 2 acteurs principaux avec ses regards de vampire perverse sur un visage angélique. Quant à Michael Sheen, le vampire Aro, il arrive enfin à sortir le spectateur de son ennui profond (voir le bellâtre Edward se faire battre y est peut-être pour quelque chose tant il est énervant). Dommage, il n’apparaît qu’à la fin et pendant 5 minutes… par Aude


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L’HOMME DE CHEVET, de Alain Monne. Sortie le 18 Novembre 2009

L'Homme de chevet est l'adaptation du livre d'Eric Holder. Léo, ancien champion de boxe, s'autodétruit dans l'alcool. Son ami Jaïro l'envoie travailler au service de Muriel, jeune femme tétraplégique. Peu à peu se nouent entre eux des relations de confiance et ils trouveront ensemble le chemin d’un certain bonheur…
Un film très émouvant, irradié par les deux acteurs principaux qui jouent merveilleusement bien des rôles difficiles : Sophie Marceau, qui dans un jeu totalement statique, puisque paralysée, doit tout faire passer par les mots, les regards et les expressions du visage. Quand à son compagnon, Christophe Lambert, il joue avec beaucoup de finesse un rôle difficile.
Le scénario est intelligent et la mise en scène parfaite. Les autres personnages sont à la hauteur des deux protagonistes principaux, dans l'intensité de leur rôle et les belles images de la région de Carthagène sont des atouts incontestables de ce film. Cependant, la force du film d'Alain Monne réside dans la mise en scène du duo formé à l'écran par les deux principaux protagonistes, couple réel dans la vraie vie : impossible de rester insensible à leur amour. Véritable invitation au voyage et à l’émotion, une belle histoire dont il serait dommage de passer à côté! par Virginie

rapt

RAPT, de Lucas Belvaux. Sortie le 18 Novembre 2009

Lucas Belvaux, cinéaste belge, transpose dans ce film la célèbre affaire du baron Empain, un riche capitaine d’industrie belge, enlevé par un groupe armé le 23 janvier 1978.
Dans le film, Stanislas Graff, président d'un groupe industriel (divinement joué par Yvan Attal, qui n’a pas hésité à perdre 20 kilos pour incarner son personnage) est enlevé un matin par des truands, comme l'a été en 1978, l'homme d'affaires belge. Le film s'inspire du fait divers, jusque dans certains détails (doigt sectionné, rumeurs de faux enlèvement). La grosse première moitié du film est consacrée en parallèle à la captivité de Graff et aux réactions de ses proches (famille, collaborateurs, amis) face à ce drame. Entre révélations sordides de la presse à scandale et intérêts politico-financiers, on se demande qui a vraiment intérêt à ce que le baron soit libéré sain et sauf.
La 2ème partie du film est tout aussi passionnante et nous raconte le retour à la « vraie vie » de Graff et sa difficulté à reprendre le cours normal de son existence. Graff n’apparait jamais comme un homme sympathique, c’est un être ambigu, contradictoire, un homme de pouvoir qui parait souvent hautain et insensible. Il va réaliser qu’il a tout perdu : sa femme, sa famille, ses proches, ses collaborateurs et surtout la puissance et le pouvoir qu’il avait avant !.... Son retour à la liberté sera encore plus difficile à vivre que sa captivité.
Rapt est un film à voir, autant pour la prouesse d’Yvan Attal, que pour le talent du cinéaste qui réussit à transcrire cette histoire dans un film passionnant. par Auriane

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A L’ORIGINE, de Xavier Giannoli. Sortie le 11 Novembre 2009

La particularité du film réside dans le fait que le scénario est basé sur une histoire vraie. Ce détail a son importance car cette histoire est proprement incroyable à priori :
Philippe Miller (François Cluzet dans un numéro d’acteur formidable) est un petit escroc qui, à peine sorti de prison, commence par flouer un autre voyou (Gérard Depardieu). Cela lui permet de monter une combine qui va très vite le submerger. Il se fait passer pour le chef de chantier mandaté par une grande entreprise de BTP afin de reprendre la construction d’un tronçon d’autoroute naguère abandonnée pour une cause écologique (l’extinction d’une race de scarabées). Et là, contre toute attente, au lieu de s’enfuir avec l’argent des dessous de table remis par les entrepreneurs du coin, notre escroc se pique peu à peu au jeu et devient le héros de la petite localité du Nord Pas de Calais sinistrée par la crise économique. Touché que tous les espoirs soient tournés vers lui, il devient un véritable chef d’entreprise et meneur d’hommes, obsédé par la réussite du projet.
Le casting est parfait, de François Cluzet en personnage mutique et solitaire à la présence énigmatique à Emmanuelle Devos tout en délicatesse jusqu’aux seconds rôles avec Vincent Rottiers (impénétrable) et Stéphanie Sokolinsky (touchante).
Le réalisateur réussit à nous passionner par une histoire de chantier, ce qui à priori n’était pas gagné mais il faut avouer qu’il le fait avec beaucoup d’esthétisme. Malgré quelques longueurs, c’est un film à conseiller car Xavier Giannoli nous livre un véritable thriller social en même temps qu’une fable sur la solidarité humaine. par Hélène

2012

2012 de Roland Emmerich, Sortie 11 Novembre 2009

Roland Emmerich, le grand destructeur (Le jour d’après, Indépendance Day, Godzilla), nous offre une fois de plus un blockbuster riche en émotions.
Les mayas l’ont prédit, le monde tel qu’on le connait va disparaître. « Que vous soyez chrétiens, bouddhiste, musulmans ou rasta » une date nous unira tous : le 21 décembre 2012. Voici la trame principale du film : la fin du monde. Attachez vos ceintures car vous allez en prendre plein la vue pendant 2h40. Le réalisateur fait vivre à ses personnages des situations hallucinantes à un rythme endiablé. Cette fois Bruce Willis n’est pas là pour sauver l’humanité. Ici, c’est chacun pour soi. Les scènes de destructions sont visuellement époustouflantes (la destruction de Los Angeles est tout simplement magnifique). Cependant, pour cette fois Roland Emmerich n’a pas tout misé sur les effets spéciaux et a véritablement soigné la psychologie de chaque personnage.
Côté scénario, ça tient la route : simple mais très efficace. Les acteurs sont bien trouvés, et le film évite les clichés du genre. Cependant on regrettera toujours les bons sentiments de la famille américaine idéale. On est très loin des derniers jours du monde des frères Larrieu, beaucoup plus psychologique. Ici, le réalisateur nous livre du grand spectacle, et des films comme ça, de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal ! Vous allez pleurer, rire, avoir peur… et surtout vous sortirez de la salle en espérant que tout ce que vous aurez vu ne se produise pas en 2012. par Fabrice


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L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS, de Terry Gilliam. Sortie le 11 Novembre

Le Docteur Parnassus (joué par Christopher Plummer) est une sorte de savant fou, à la tête d'une petite troupe de cirque, et doté du pouvoir de faire basculer n'importe qui dans un monde parallèle et féérique grâce à un curieux miroir qu’il fait traverser à ses spectateurs. Mais le mage cache de lourds secrets : suite à un pari fait avec le Diable, il doit lui livrer sa fille (interprétée par le top model Lilly Cole) le jour de ses seize ans. Alors que l’âge fatidique approche et que Parnassus est prêt à tout pour sauver sa fille, il reçoit l’aide d'un escroc que sa troupe sauve de la mort, Tony (joué par Heath Ledger).
Le film est un va et vient incessant entre le Londres d'aujourd'hui et des paysages fantasmagoriques. On y retrouve tout ce que l'on connaît du cinéaste Terry Gilliam : un humour absurde très british, une imagination visuelle prodigieuse, un esprit délirant et une façon inattendue de mélanger conte de fées et futurisme. Même si le scénario n’est pas forcément facile à suivre, l’univers de Gilliam captive.
A tout cela s'ajoute l'émotion de voir Heath Ledger, mort en plein tournage, dans son dernier rôle. Que le film ait donc pu être terminé relève du quasi miracle… et de l’aide des 3 remplaçants d’Heath Ledger : à chaque fois que Tony passe derrière le fameux miroir, il prend un autre visage : celui de Johnny Depp, puis ceux de Jude Law et Colin Farrell. Cet expédient se transforme en une belle invention de cinéma, et L'Imaginarium du Docteur Parnassus se termine sur ce joli carton : "Un film des amis de Heath Ledger". par Aude

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THE BOX, de Richard Kelly. Sortie le 4 Novembre 2009

Norma et son époux mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis jusqu'au jour où une mystérieuse boîte est déposée devant leur domicile. Quelques jours plus tard, se présente l'énigmatique Arlington Steward qui leur révèle qu'en appuyant sur le bouton rouge de la boîte, ils recevraient 1 000 000 $, mais cela entraînerait la mort d'un inconnu...
The Box est un bon film qui démarre vite et nous tient en haleine jusqu’à à la fin. Le scénario est original et les effets spéciaux sont bien réalisés. J’ai apprécié l’univers oppressant mis en scène, la croyance en une conspiration et les différentes suspicions que nous développons en tant que spectateurs. Cependant, je ne m’attendais pas à une tournure si « science fiction », et cela m’a déçu (la scène de bibliothèque entre autres). Toutefois, j’ai apprécié le message du film sur le comportement humain. par Guillaume


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LE CONCERT, Radu Mihaileanu. Sortie le 4 Novembre 2009

Andreï Filipov était le plus grand chef d’orchestre d’Union soviétique et dirigeait le prestigieux orchestre du Bolchoï. Dans un contexte politique difficile, il a refusé de se séparer de ses musiciens juifs, dont son meilleur ami Sacha, ce qui lui a valu un licenciement à l’apogée de sa gloire. Ne pouvant quitter le Bolchoï car il y était très attaché, il en devint l’homme de ménage. Un soir, pendant ses longues heures de travail, il tombe sur un fax dans le bureau de son directeur. Il s’agit d’une invitation du Théâtre du Châtelet conviant le célèbre orchestre à venir jouer à Paris. Une idée folle lui vient alors à l’esprit : faire jouer ses anciens amis musiciens à Paris, en les faisant passer pour le véritable orchestre du Bolchoï. Ce film est à la fois drôle, divertissant et très touchant. Il dégage une réelle émotion qui va crescendo jusqu’à un final éblouissant !
Comme à son habitude Mihaileanu nous sort de sa poche un petit chef d’œuvre. Une excellente surprise et un grand moment qu’est ce Concert. En effet il est difficile de ne pas s’attacher à ce chef d’orchestre déchu, de ne pas se laisser emporter par son histoire et ses péripéties. Même si le réalisateur utilise en permanence les clichés (critique souvent apportée à ce film : juifs vendeurs arnaqueurs, gitans escrocs trafiquants, russes alcooliques...), et renferme quelques invraisemblances (un concert splendide sans aucune répétition), ce film est à prendre pour ce qu’il est : une comédie très émouvante et surtout très humaine. Le final pourrait en réconcilier plus d’un avec la musique classique. L’importance de la musique, de l’émotion et de l’humour en font un beau film que l’on savoure sans prétentions. A voir si on apprécie les bons sentiments et les fins mielleuses. par Vanessa


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THIS IS IT, de Kenny Ortega. Sortie le 28 Octobre 2009

This is it est constitué des images des coulisses des dernières répétitions de Michael Jackson et offre à ses fans et aux amoureux de musique un témoignage rare sur l'interprète en train de développer, créer et répéter pour ses concerts - tous complets - qui auraient dû se dérouler à compter de l’été 2009 à l'O2 Arena de Londres. Chronique des mois d'avril à juin 2009, le film est tiré de plus d'une centaine d'heures de séquences filmées en coulisses, présentant Michael Jackson répétant plusieurs de ses chansons pour le spectacle. Le public a donc un regard privilégié et privé sur le chanteur, danseur, réalisateur, architecte et génie lorsqu'il créait et perfectionnait son dernier spectacle.
De tous les concerts qu’il aura réalisés dans sa vie, la tournée This is it qu’il était en train de préparer pour ses fans, aurait été l’une des meilleures. Grâce aux technologies et à son équipe, il nous fait redécouvrir ses chansons. Un seul regret : aucun moonwalk n’est visible au cours de ce film / documentaire. Toutefois, on en ressort avec le sentiment que Michael Jackson était un génie artistique. Ce documentaire est un grand hommage à l’homme qui a battu tous les records de vente avec son album Thriller et que l’on surnomme le « ROI DE LA POP ». par Eric

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LE SYNDROME DU TITANIC, de Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre. Sortie le 7 Octobre 2009

Le syndrome du Titanic est le réquisitoire de Nicolas Hulot et de Jean-Albert Lièvre contre une société qui périt, se dirigeant d’après une carte erronée et voguant en eaux troubles. Le diaporama offert par la production n’est malheureusement pas nouveau et les critiques fusent. Mais qu’attendait-on de ce film pour autant le charger en accusations ? Certes, certaines scènes ne sont pas du meilleur ton. On se sent acculé comme sous l’œil d’un parent nous observant la main dans le pot de confiture. On se demande alors si on est vraiment si mauvais, égoïstes, inhumains. C’est sûr, on est loin d’Ushuaia. Non, vous ne verrez pas de somptueux îlots déserts perdus en plein océan. S’offrent plutôt à vous d’immenses rangées de constructions quasi-identiques sur les îles artificielles de Dubaï. Les images des pyramides de verre et d’acier éclairées nuit et jour aux couleurs de l’arc-en-ciel sont en parfait accord avec celles de marées humaines se déferlant avec force dans les magasins en soldes. Nos yeux restent écarquillés devant les éruptions de spots publicitaires jaillissant de toute part dans des villes en ébullition. Un seul mot me vient alors à l’esprit : dommage. Car l’aspect négatif et pesant semble rendre le film stérile. L’atmosphère de culpabilité est constante et ce n’est qu’à la fin qu’on peut entendre parmi les critiques les plus virulentes du monologue de Hulot les quelques éléments positifs du film, nécessaires à la provocation d’un réel désir d’agir. Dommage pour un film si fin, avec une bande son de qualité, un choix d’image époustouflant et un montage brillant. Des scènes décalées peuvent arracher un sourire aux plus cyniques. Des images anodines trouvent un sens, comparant ce qui se fait de part et d’autre de notre planète pour en tirer les conclusions qui s’imposent : « On ne doit rien admettre de tout cela, car c’est tout simplement inadmissible ». Le message résonne comme une supplication, laquelle se heurte à nos oreilles de surconsommateurs. Sera-t-elle suffisante pour initier un changement ou le Syndrome du Titanic est-il une bouteille à la mer ? par Rachel


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LE PETIT NICOLAS, de Laurent Tirard. Sortie le 30 Septembre 2009

Les livres ont été lus par des millions de gens … Le Petit Nicolas interprété par Maxime Godart fait enfin son apparition sur le grand écran. C’est l’histoire de Nicolas menant une existence paisible : ses parents l’aiment, une bande de chouettes copains avec lesquels il s’amuse beaucoup et il n’a pas du tout envie que ca change. Mais un jour, Nicolas surprend une conversation entre ses parents qui lui laisse penser que sa mère est enceinte. Il panique et imagine le pire : bientôt un petit frère sera là, qui prendra tellement de place que ses parents ne s'occuperont plus de lui et finiront même par l'abandonner dans la forêt comme le Petit Poucet...
Les acteurs ont été très bien choisis : dans le rôle de la maman de Nicolas qui veut rendre son tablier BCBG, défaire son chignon et péter les plombs, Valérie Lemercier. Dans l'habit du papa de Nicolas, le brave type un peu veule qui s'incline devant son patron, Kad Merad. Pour le reste : F.X. Demaison dans la peau du pion Le Bouillon, M. Galabru en ministre... Quant aux enfants, méritants, on devine qu'ils ont bien été coachés. On ne veut aucun mal à ce film bien lissé et bienveillant, mais il est des films un peu trop gentils. Certaines scènes paraissent longues et malgré le fait que l’histoire soit mignonne, elle n’a peut être pas été adaptée à son meilleur niveau au cinéma : une voix off parle souvent à la place de Nicolas et / ou de ses autres camarades de classe.
Les adultes arrivent à donner vie aux personnages sans jamais se forcer, les enfants les talonnant d'assez prêt comme Clotaire, Agnan et Alceste. D'où proviennent les fausses notes alors ? D'un script qui traîne quelque peu la patte. Si bon nombre de scènes isolées font véritablement mouche (la visite médicale, la remplaçante, le repas avec le patron, la visite du ministre, la fleuriste, etc. autant de passages obligés et nécessaires pour faire vivre à chaque personnage son petit moment de gloire), le fil rouge de l'histoire n'arrive jamais à donner suffisamment de corps à l'ensemble du film pour lui permettre de sortir le grand jeu sur la longueur. Puis il y a le cas « Nicolas », héros éponyme dont le traitement fade ne rend ni justice à ses origines écrites ni aux intentions premières de cette vision. Souvent plus spectateur qu'acteur des situations rocambolesques, le débutant Maxime Godard se contente de sourire mièvrement sans jamais réussir à faire exister ce rôle sous-exploité dès l'écriture du scénario. Alors, pour ce 50e anniversaire, il est clair que l'on aurait aimé être un tantinet plus à la fête. Mais malgré les défauts énoncés, il y a fort à parier que le film égayera les parents et fera rire les enfants et rencontrera un certain succès, pas non plus démérité. En cela, Le Petit Nicolas remplit au moins son contrat d'amuseur public.
par Sarah


500jours

500 JOURS ENSEMBLE, de Marc Webb. Sortie le 30 Septembre 2009

Après 1h36 devant 500 jours ensemble (500 days of Summer), je peux dire que je suis plutôt contente. D’ordinaire, je ne suis pas du genre à aller au cinéma regarder une comédie romantique mais là, c’est la révélation. Car ce film n’est pas une histoire d’amour comme le dit la voix off. Pourtant, tous les ingrédients sont présents. Une jeune femme aux yeux envoûtants qui ne croit pas en l’amour et un jeune homme, quelque peu idéaliste, subjugué par la foudre dès le premier regard. Mais là s’arrêtent les banalités. Très vite on se rend compte que l’histoire va être particulière. Que ce soit dans le traitement de l’histoire où s’entremêlent éléments du passé et du présent ou dans les touches d’humour savamment glissées çà et là, ce film est original. L’histoire se tient, mais bien plus encore, elle est pertinente. Pour cela, le réalisateur, Marc Webb, n’a pas hésité à y insérer un peu de vécu. Les codes de la comédie romantique prennent un sérieux coup dans ce film, et c’est pour notre plus grand plaisir. A noter le jeu de couleur influencé par le bleu des yeux de l’actrice principale (Zooey Deschanel) et les clins d’œil musicaux du réalisateur. On a là un film bien pensé et bien mis en œuvre. La salle rit, la salle s’émeut, c’est ce qu’on veut après tout ! par Rachel.

proposition

LA PROPOSITION, d’Anne Fletcher. Sortie le 23 Septembre 2009

Vous avez aimé Le Diable s’habille en Prada et 27 Robes ? Alors vous aimerez La Proposition ! N’allez pas voir ce film en espérant regarder un Grand film, mais simplement pour vous détendre et rigoler entre amis un dimanche après-midi. Le scénario est prévisible dès le début et reprend les grandes lignes habituelles : une énième version d’amour impossible qui franchit les barrières et fait fi de l'adversité afin de triompher.
Margaret est Canadienne et une véritable femme d’affaires entièrement dévouée à son travail, froide et rigoureuse. Afin d’éviter d’être expulsée au Canada à cause d’un problème de visa, elle n’a qu’une seule solution : épouser un citoyen Américain. Elle pousse alors son jeune assistant, Andrew, à se marier avec elle. Il accepte et est contraint d’emmener Margaret dans un petit village d’Alaska pour y rencontrer sa famille.
Cette comédie romantique n’évite aucun incontournable du genre. Margaret et Andrew sont deux personnages antagonistes obligés de cohabiter malgré leur différence et cela les mène à vivre un bon nombre de situations très comiques. La Proposition est calibré et formaté, plein de clichés. Mais pourtant, on ne s’ennuie pas. Ce film ne révolutionne pas le genre de la comédie romantique mais il le respecte. Sandra Bullock et Ryan Reynolds n’en sont pas à leurs premières armes dans ce genre et ils réussissent à donner une âme sympathique à ce petit film.
par Aude

distric9

DISTRICT 9, de Neill Blomkamp. Sortie de 16 Septembre 2009

Nous sommes en 1980 et une navette spatiale en vol stationnaire apparaît au-dessus de Johannesburg, en Afrique du Sud. Ces extraterrestres sont des réfugiés sont d’abord installés dans un camp nommé District 9 pendant que les nations du monde se querellent au sujet de leur sort. Les années passent et la gestion du camp est donnée à une société privée espère faire d’énormes bénéfices en arrivant à faire fonctionner l’armement extraterrestre. Or, l’ADN extraterrestre est nécessaire pour le faire fonctionner. Les tensions entre les hommes et les extraterrestres empirent et il est alors décidé de déplacer ces créatures dans un autre ghetto. Des agents de terrain sont pour cela envoyés dans le camp pour s’occuper de leur transfert. L’un d’eux contracte un virus extraterrestre qui lui modifie son ADN. Il devient alors l’homme le plus recherché de la planète. Il n’a qu’un seul endroit où se cacher : le camp District 9, parmi les extraterrestres...
District 9 a été réalisé par Neill Blomkamp, originaire d’Afrique du Sud, et qui signe là son premier long-métrage. Dès la première vision du film, sa réalisation rappelle celles de Steven Spielberg et de Peter Jackson (le réalisateur de la trilogie du Seigneur des Anneaux étant ici le producteur). Tourné caméra à l’épaule, District 9 est une sorte de parodie de documentaire d’actualité à la fois réaliste, drôle et violent. Le film impressionne par la qualité des effets spéciaux et renouvelle le cinéma fantastique. L’histoire traitée est avant tout celle de l’humanité qui répète sans arrêt les mêmes erreurs : le dégoût et le rejet de l’autre qui voit ses droits niés. Ce film est aussi brutal que réfléchi. Bien qu’il s’abandonne parfois aux plaisirs de la série B, il ne perd jamais son point de vue d’origine, c'est-à-dire l’Apartheid contée sous forme de la Science-fiction, et dresse inventaire contemporain de cet héritage : l’Apartheid reste une réalité persistante qui a simplement pris d’autres formes.
par Aude

keeper

MA VIE POUR LA TIENNE, de Nick Cassavetes. Sortie 9 Septembre 2009

Ma vie pour la tienne est un mélodrame réalisé par Nick Cassavetes. Ce film nous conte l’histoire d’un couple, Jason Patric et Cameron Diaz, qui découvre que leur deuxième enfant, Kate (interprétée par Sofia Vassilieva) est atteinte d’une leucémie. Les chances de guérison sont très faibles à moins que les parents ne fassent un troisième enfant pour l’aider dans ses greffes de moelle et d’organes. Une petite fille Anna vient au monde mais en grandissant, elle veut avoir le contrôle sur son corps. Elle décide de poursuivre ses parents et embauche un célèbre avocat. Sa mère en reste scotchée surtout que l’ainée a besoin d’une greffe de rein.
Cameron Diaz joue le rôle d’une mère tellement accaparée par la maladie de sa fille qu’elle en oublie son fils, dyslexique et ne voit sa fille cadette que comme LA donneuse potentielle, cette dernière ayant été conçue avec les gènes correspondant parfaitement à ceux de sa sœur afin d’être compatibles. Le père et les enfants semblent jouer un rôle uniquement secondaire. Le réalisateur s’est en effet focalisé sur la mère et l’enfant malade pendant la majorité du film. Ce n’est qu’à la fin que le père « se rebelle » et que le fils « explose » lors du procès.
Il semble que ce mélodrame veuille soutirer le maximum de larmes du spectateur en un minimum de temps. Il est vrai que le film est lourd et de nombreuses scènes sont tristes. Cependant, avec du recul ce film est une vraie leçon de vie : les êtres humains ont une fâcheuse tendance à se plaindre de leurs petits soucis mais ces derniers ne sont rien face à ceux qui passent leur vie à combattre la maladie telle que la leucémie ou des cancers incurables.
par Sarah

inglorious

INGLORIOUS BASTERDS, de Quentin Tarantino. Sortie le 19 Août 2009.

Cela faisait longtemps qu’on entendait parler d’un film de Quentin Tarantino qui resurgirait des profondeurs des cartons. Ca y est, il est arrivé. L’histoire débute dans la France des années 1940 : Shosanna Dreyfus, une jeune femme juive cachée par un éleveur français, voit sa famille exécutée par le colonel nazi Hans Kanda. Elle s’échappe in extremis et s’enfuit à Paris où elle change d’identité en devenant gérante d’une salle de cinéma. Pendant ce temps, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains (les « bastards ») pour mener des actions punitives particulièrement violentes contre les nazis. Ils se joignent alors à l’actrice allemande et l’agent secret Bridget Von Hammersmark pour tenter de saboter le IIIe Reich. Le destin de tous ces personnages vont alors se croiser.
Le casting est d’autant plus impressionnant ! Au programme Brad Pitt (excellent en lieutenant Raine), Diane Krüger (agent secret), Eli Roth, Mélanie Laurent (aperçue dans Paris, de Cédric Klapisch ou dernièrement dans Jusqu’à toi, de Jennifer Devoldere) qui incarne ici le rôle de la jeune Shosanna, et enfin le génialissime Christophe Waltz, encore inconnu au bataillon il y a quelques mois et très justement récompensé à Cannes par le prix de l’interprétation masculine. Après les deux Kill Bill et Boulevard de la Mort, Tarantino signe l’un de ses meilleurs films : scénario ingénieux, acteurs au top de leur forme, dialogues absolument irrésistibles et scènes à la fois répugnantes et hilarantes. Le film commence fort et on en reste bouche bée. L’intervention de Brad Pitt et de ses « bastards » ajoute une touche humoristique à la barbarie qu’ils commettent. Inglorious Basterds, film purement « Tarantinéen », démontre tout le génie du réalisateur, qui n’hésite pas à réécrire l’Histoire. Et ce, pour notre plus grand plaisir.
par Sarah

public

PUBLIC ENEMIES, de Michael Mann. Sortie le 8 Juillet 2009.

Michael Mann frappe fort avec ce mélange d’action, de drame et de chronique historique. Même si Public Enemies n’arrive pas à atteindre le même niveau que Heat, il reste un très bon film. L’histoire relatée est celle de John Dilinger (interprété par Johnny Depp), braqueur de banques pendant les années 30. Il est poursuivi par les forces de police qu’il nargue, et principalement par l’agent Melvin Purvis (Christian Bale) qui révolutionnera les forces de police américaine allant jusqu’à la création du FBI.
Bien que les plans ne soient pas esthétiquement parfaits, Michael Mann nous captive pendant plus de 2h40, en particulier lors de la dernière demie heure au cours de laquelle le réalisateur a réussi à faire monter la pression grâce à une explosion de violence tout en conservant un final teinté de lyrisme. Alors que le scénario aurait pu prêter à une réalisation glamour (reconstitution des années 30, traque d’un gangster séducteur qui fascine l’Amérique et sa romance avec une jolie employée de vestiaire), il n’en est rien. Les personnages évoluent dans un univers noir et se débattent face à des enjeux complexes. Le film est également servi par des acteurs flamboyants. Bien que Christian Bale et Johnny Depp ne partagent qu’une seule scène, leur duo détonne tout au long du film. Johnny Depp s’efface une fois de plus derrière son personnage et incarne un John Dilinger aussi classe que tragique tandis que Christian Bale interprète avec sobriété mais très justement l’agent Melvin Purvis. Quant à notre petite frenchy Marion Cotillard, elle se fond avec une grande facilité dans l’univers sombre de Mann.
par Aude

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